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DE LA VILLE DE PARIS.
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qui se presente, ainsi que nous vous avons plus par­ticulierement faict entendre'1'.
"Mais congnoissant de plus en plus combien im­porte au bien de noz affaires que nous soyons secouruz promptement d'une bonne somme pour l'entretene­ment des armées de Champaigne et Perigueux, d'où semble à present dépendre le repos de noz subjetz : nous vous mandons et expressement enjoignons que, oultre le roolle qui vous a esté par Nous envoyé, vous regardez ensemblement d'en faire ung aultre, des riches et aisez habitans de nostre bonne ville qui ont esté obmis audict roolle; ct los requérez de nostre part nous ayder par emprunt en ceste occa­sion, scelon leurs moyens et facultez, usant en cet
endroict de toute la diligence qu'il vous sera pos­sible et de la mesme façon et contraintte que nous vous avons commandé faire pour ceulx qui sont compris audict premier roole : et ce nous sera 1res agreable service.
"Donné à Paris, le viii™' jour de Septembre i575,n
Ainsy signé: "HENRY". Et au dessoubz: "Brulart",
Et au doz est escript :
A noz trés chers el bien aînez les Prevost des Marchans et Eschevins de nostre bonne Ville et Cité de Paris.
DXXXIV. — [Ordonnance aux Cappitaines de la riviere]
POUR NE LAISSER BASTEAULX PASSER HORS LA VlLLE.
io septembre 1575. (Fol, 216 v°.)
De par le Rov
ct les Prevost des Marchans et Eschevins
de la Ville de Paris.
"Il est ordonné et enjoinct aux trois Cappitaines de la riviere de ceste ville de Paris et Mc* des Pontz d'icelle, de ne laisser ne souffrir passer aucuns bas-
teaulx hors la ville et aux champs, tant de jour quc de nuict, ny pareillement de ville en ville, depuis six heures du matin jusques à six heures du soir, pour quelques personnes ny de quelque qualité qu'ilz 8oient: le tout sur peine de la vye, suyvant le trés exprès commendement de Sa Majesté.
«Faict au Bureau, ce dixiesme jour de Septembre mil cinq cens soixante quinze, s
DXXXV. — [Mandemens aux Quarteniers] pour fere description des chevaulx de louaige.
16 septembre 1575. (Fol. 217 r°')
De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. «Sire Jehan Perrot, Quartenier de laditte Ville, appellez voz Cinquanteniers et Dixiniers, et avec eulx faittes presentement ung roolle et description au vray de tous les chevaulx de louaige qui sont en vostre quartier, sans aucuns en obmettre; et dont vous purgeroz par serment. Et ledict roolle et des­cription nous apportez, à deux heures de relevée, au Bureau de laditte Ville, précisement dedans ce
jour d'huy, suivant le commendement du Roy : si n'y faittes faulte.
«Et sans ce que les maistres desdictz chevaulx en puissent estre adverlitz, affin qu'ilz ne les retirent: sur peine d'en respondre en voz propres et privez noms par devant Sa Majesté.
«Faict au Bureau, ce xvim° Septembre m v° lxxv. -
Pareilz Mandemens ont esté envoiez aux autres Quarteniers de laditte Ville.
DXXXVI. — [Mandemens aux Quarteniers] pour ouvrir les portes.
16 septembre 1575. (Fol. 217 r°-)
De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Vous, Quarteniers qui avez les clefs d'aucunes
des portes de ceste ville ou guichelz d'icelles, et vous, Cappitaines qui y estes en garde ce jour d'huy, ouvrez les presentement et laissez entrer tous
(" Aucun document relatif à l'affaire ici visée n'a été transcrit au Registre, vu.
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